L’alimentation peut être un facteur de risque cardiovasculaire en soi puisque certains aliments augmentent le risque de maladie cardiovasculaire…Mais d’autres aliments sont également importants à connaître car ils peuvent réduire ce risque. Des recommandations basées sur des preuves sont disponibles. Les recommandations ont beaucoup évolué au fil des années : par exemple c’est maintenant la qualité des graisses que nous mangeons qui prime et non plus la quantité …L’alimentation a également un effet indirect sur certains facteurs de risque cardiovasculaire puisqu’elle influence la pression artérielle, le poids, la glycémie, le taux des lipides…
Les aliments suivants ont des effets bénéfiques car ils réduisent le risque de maladie cardiovasculaire :
Les aliments suivants ont un effet défavorable sur le risque cardiovasculaire.
L’huile de palmiste est extraite des graines des fruits du palmier à huile, alors que huile de palme est extraite des fruits de ce palmier à huile.
Les acides gras trans sont présents dans les aliments industriels : ces acides gras trans synthétiques proviennent des huiles hydrogénées. Ils sont synthétisés via des procédés industriels comme l’hydrogénation des huiles végétales. En ajoutant de l’hydrogène dans les molécules, les graisses insaturées deviennent alors saturées, leur conférant certaines propriétés physiques. Cela permet notamment la conservation et la stabilisation des aliments, qui deviennent plus fermes et plus stables.
Exemple de produits transformés qui renferment des acides gras trans : chips, pâtisserie, plats préparés, confiseries, biscuits, viennoiseries, pâtes à tarte, pâtes à tartiner, chocolats commerciaux, pâtisseries commerciales, céréales, barres granolas, beurre d’arachide (non naturel), margarine faite d’huiles hydrogénées, etc
Des acides gras trans naturels sont présents dans le lait des ruminants : ils sont produits en petite quantité dans le rumen (premier compartiment de l’estomac des ruminants où a lieu la fermentation bactérienne des aliments). Le beurre, par exemple, qui contient 80 % de matières grasses, ne renferme environ que 4 % d’acide transvaccénique, l’un de cesacides gras trans. Les produits laitiers contiennent également de petites quantités d’un autre acide gras trans appelé acide linoléique conjugué Ces gras trans naturels diffèrent des gras trans « synthétiques » : ces derniers; tout comme les acides gras saturés, font augmenter les taux sanguins de LDL (« mauvais cholestérol ») tout en abaissant les taux de HDL (« bon cholestérol »).
Les acides gras trans peuvent également se former lors du chauffage et de la cuisson des huiles végétales à haute température que ce soit au cours de procédés industriels de transformation ou lors de l’utilisation domestique de ces huiles.
Suisse et acide gras trans Depuis longtemps, il est avéré qu’une consommation élevée d’acides gras trans provenant de graisses partiellement hydrogénées, ( les acides gras trans d’origine industrielle), augmente le risque de maladies cardiovasculaires. C’est la raison pour laquelle la loi suisse limite la teneur en acides gras trans dans les graisses et huiles végétales à 2 % de la teneur totale en matière grasse. En revanche, la consommation d’acides gras trans présents naturellement dans la graisse de lait n’est pas considérée comme problématique pour la santé.
L’organisation Mondiale de la Santé a lancé un programme pour interdire totalement d’ici 2023 les acides gras trans industriel.
L’interestérification est un processus chimique ou enzymatique qui modifie la structure des acides gras (molécules qui sont la base des huiles). Il faut d’abord hydrogéner totalement des huiles végétales, par exemple l’huile de palme ou de colza, puis les mélanger avec d’autres huiles. On applique ensuite le processus chimique ou enzymatique. Les acides gras ainsi créés permettent d’obtenir la consistance désirée en ne créant aucun gras trans.
Ces nouveaux gras, appelés gras interestérifiés, n’existent pas naturellement dans les aliments. L’interestérification crée ainsi de nombreuses nouvelles molécules auxquelles le corps humain n’a jamais été exposé auparavant.
Ces bonnes habitudes sont représentées par :
En cas d’hypertension artérielle des mesures au niveau de l’alimentation peuvent permettre d’éviter de prendre des médicaments ou d’en diminuer la dose :
Il existe une relation inverse entre la concentration plasmatique des triglycérides et le taux de cholestérol HDL. Par conséquent la stratégie primaire consiste à faire baisser le taux de triglycérides plasmatiques :
Efficacité décroissante pour ces facteurs :
L’augmentation du taux de triglycérides est souvent d’origine multifactorielle.
Recommandations ( en rouge les plus importantes) :
Ces informations sont extraites du Guide 2018 : alimentation et prévention du risque cardiovasculaire, sur le site gsla.ch, édité par l’ensemble des acteurs suivants :
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Sites internet conseillés :
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2014 ATOUSANTE par edenweb
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