Le but des vaccins anti-COVID-19 consiste à réduire les formes sévères de la maladie et les décès, assurer l’approvisionnement en soins et limiter les effets négatifs de la pandémie de coronavirus sur les plans sanitaire, psychique, social et économique. La Suisse dispose désormais de 3 vaccins contre la Covid-19 : le vaccin de Pfizer et le vaccin de Moderna, tous deux basés sur l’ARN messager et le vaccin Johnson & Johnson basé sur un adénovirus humain . Ces vaccins sont gratuits mais non obligatoires. Libre à chacun donc de se faire vacciner ou non. Néanmoins pour effectuer ce choix mieux vaut connaître les mécanismes d’action, notamment le principe du vaccin à ARNm, etc
Ce sont les personnes vulnérables pour la Covid-19 qui ont été prioritaires pour être vaccinées mais désormais l’ensemble de la population suisse dès l’âge de 12 ans peut se faire vacciner. L’immunité apportée par le vaccin devrait être de 12 mois (l’évaluation se poursuit). Les vaccins disponibles sont efficaces sur l’ensemble des variants du virus SARS-CoV2. Plus la population sera vaccinée, moins le virus de la Covid circulera et donc moins il aura l’occasion de se multiplier et donc de muter.
La Food and Drug Administration (FDA) américaine a donné une autorisation d’utilisation d’urgence pour le vaccin anti-COVID 19 de Pfizer.
En Suisse, cette possibilité d’autorisation d’utilisation d’urgence pour les vaccins n’est pas prévue par la législation.
Swissmedic a examiné toutes les demandes de vaccins anti-COVID-19.
Swissmédic a autorisé le 19 décembre 2020 le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech a Compte tenu des données disponibles sur sa sécurité, son efficacité et sa qualité, le vaccin Comirnaty convient à tous les adultes à partir de 16 ans, sans restriction d’âge.
L’ARN
L’ARN participe à la synthèse des protéines
Habituellement l’ADN stocke l’information génétique dans toutes cellules, essentiellement dans le noyau où il constitue les chromosomes, tandis que l’ARN participe à la synthèse des protéines de deux façons : « copié » sur l’ADN des gènes (on parle de « transcription »), il transporte le code des protéines de l’ADN du noyau cellulaire vers le cytoplasme, et il est le principal constituant des ribosomes, les machines moléculaires qui vont déchiffrer ce code pour synthétiser les protéines. Cette synthèse porte le nom de « traduction ». Ces différents ARN sont appelés respectivement ARN messagers (ARNm, ou mRNA en anglais), dont la séquence correspond aux protéines à produire, et ARN ribosomiques (ARNr ou rRNA), dont la séquence est constante.
Le support de l’information génétique chez le coronavirus c’est de l’ARN
Chez les virus, l’ARN peut également constituer le support de l’information génétique : c’est le cas chez les coronavirus. Le génome du coronavirus est constitué d’une seule molécule d’ARN de près de 30 000 bases codant une vingtaine de protéines. Parmi celles-ci se trouvent :
Le Dr Steve Pascolo qui travaille depuis 1998 sur la vaccins à ARNm. explique le travail des scientifiques au fil des années et le principe du vaccin à ARNm.
Dans la cellule, l’ARNm correspond à une copie éphémère d’un gène. En effet l’ADN dans les chromosomes, c’est une bibliothèque de livres. Identique dans chaque cellule. Chaque gène dans l’ADN correspond à une recette de quelques pages. Une « photocopieuse » (la RNA polymerase) décide quelles pages dans cette bibliothèque (quelles recettes) doivent être appliquées : certaines recettes sont photocopiées et lues (c’est à dire traduites en protéines par les ribosomes), par toutes les cellules (pour les fonctions vitales de base de toutes cellules) et d’autres recettes sont photocopiées et lues sélectivement par certains types de cellule (anticorps par les lymphocytes B, l’albumine par le foie, l’érythropoïétine par le rein chez l’adulte, etc.).
Les photocopies (l’ARN) une fois lues (traduites en protéines par les ribosomes) sont détruites par une déchiqueteuse (les RNases).
En 1993 déjà, une équipe française avait démontré que de l’ARN pouvait être utilisé comme vaccin.
Le vaccin français ROR, rougeole, oreillon, rubéole, utilisé depuis des décennies est également basé sur l’ARNm, puisque les virus de la rougeole, des oreillons et de la rubéole sont des virus à ARN et non ADN. Quand on injecte ce vaccin vivant atténué on injecte bien dans l’organisme, des particules lipidiques qui renferment de l’ARNm, qui vont pénétrer dans les cellules. ( en effet pour obtenir le vaccin, les virus sont produits avec des produits dérivés d’animaux, virus complexes contenant de nombreux types de lipides, de protéines, plusieurs ARNm codant de nombreuses protéines, des impuretés provenant de la production, etc). Les cellules fabriquent alors les protéines des virus rougeole, oreillon, rubéole en utilisant ces ARNm et déclenchent la réponse immunitaire contre ces protéines virales. délivrent dans nos cellules leurs ARNm, Nos cellules fabriquent les protéines des virus en utilisant ces ARNm et déclenchent la réponse immunitaire contre ces protéines virales.
Le vaccin comporte une enveloppe de lipides et un brin d’ARNm qui code pour une protéine.
Lors de l’injection du vaccin, on va injecter un brin d’ARNm, ARN messager, dans les cellules au niveau du point d’injection du vaccin ( les cellules du muscle deltoide de l’épaule). Ce brin d’ARN injecté se trouve dans une capsule de graisse afin de ne pas être détruit dans le milieu extra-cellulaire. Il est ainsi rendu invisible pour les cellules du système immunitaire.
Lorsqu’il pénètre dans la cellule, ce brin d’ARNm est lu par les ribosomes de la cellule, qui sont chargés de faire synthétiser les protéines des spicules du coronavirus. Ces protéines qui seront alors présentes en grand nombre dans les cellules de l’organisme vont déclencher une réaction du système immunitaire qui fabriquera des anticorps neutralisants. Ces anticorps seront alors prêts à détruire le virus SARS-CoV 2, agent de la Covid-19, s’il tente d’infecter la personne vaccinée.
L’ARN messager modifié par des nucléosides dans le vaccin Comirnaty® est formulé dans des nanoparticules lipidiques, qui assurent la diffusion de l’ARN non réplicable dans les cellules hôtes pour diriger l’expression transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. Le vaccin suscite à la fois des anticorps neutralisants et des réponses immunitaires cellulaires à l’antigène de la spicule (S), ce qui peut contribuer à la protection contre la COVID19.
Notons que ce vaccin n’est pas produit à partir des animaux, peut être considéré comme vegan.
Aussitôt après avoir reçu la dernière dose du vaccin de Pfizer ou de Moderna, la personne est considérée comme complètement immunisée ( bien que médicalement on sait qu’il faut attendre environ 1 ou 2 semaines après).
Par contre pour le vaccin Janssen, pour lequel 1 seule dose est requise, la personne est considéré comme complètement vaccinée à partir du 22ème jour.
Les données actuelles montrent que les personnes complètement vaccinées transmettent peu le virus. mais la vaccination n’empêche pas à 100 % une contamination. Néanmoins les personnes complètement vaccinées ne sont plus soumises aux quarantaines contact ou quarantaines voyage.
Voir les recommandations de vaccinations de l’OFSP relatives à la vaccination de rappel anti-Covid
Une vaccination de rappel contre le COVID-19 avec un vaccin à ARNm est recommandée, au plus tôt 6 mois après la primovaccination, pour les groupes de personnes vulnérables suivants: • les personnes âgées de 65 ans et plus • les personnes résidant ou prises en charge dans des maisons de retraite, des établissements médico-sociaux (EMS) ou des foyers de jour pour personnes âgées ( y compris si elles ont moins de 65 ans ). • au cas par cas uniquement, les personnes vulnérables âgées de 16 à 64 ans atteintes de maladies chroniques à haut risque qui souhaitent une vaccination de rappel. Une analyse du rapport bénéfice/risque avec le médecin traitant doit mettre en balance le risque élevé de développer une forme grave de COVID-19 et les données encore relativement limitées sur la tolérance de la vaccination de rappel.
Définitions des maladies pour les adultes atteints de maladies chroniques à haut risque en cas de COVID-19 :
Une vaccination de rappel peut être administrée à toutes les personnes vulnérables à partir de 12 ans, au moins 6 mois après la 2ème dose.
Dans la mesure du possible on utilise la même marque de vaccin pour les 3 doses.
Dosage recommandé pour une vaccination de rappel :
À l’heure actuelle, Swissmedic n’a délivré aucune extension d’autorisation pour une vaccination de rappel après une vaccination avec le vaccin Janssen.
Le personnel de santé et d’encadrement complètement vacciné demeure ptrès bien protégé.
Les professionnels de la santé travaillant dans des secteurs hospitaliers particulièrement exposés au SARS-CoV-2 (p. ex. unités COVID, unités de soins intensifs) ou le personnel de soins et d’encadrement d’EMS ou d’institutions pour personnes âgées qui le souhaitent à titre personnel peuvent recevoir une vaccination de rappel, au cas par cas et après évaluation du rapport bénéfice/risque avec le médecin du travail. Dans ces cas particuliers, la vaccination de rappel est effectuée hors indication (c’est-à-dire en dehors du cadre de l’autorisation de Swissmedic).
La primovaccination des personnes qui présentent une immunodéficience sévère comporte d’emblée 3 doses à 1 mois d’intervalle. Aucune vaccination de rappel, c’est à dire une 4ème dose n’est encore recommandée aux personnes âgées de ≥ 12 ans présentant une immunodéficience sévère. Selon les recommandations actuelles, la primovaccination de ce groupe-cible comprend, dorénavant indépendamment du titre d’anticorps, trois doses de Comirnaty® (30 µg) ou de Spikevax® (100 µg) (cf. recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm contre le COVID-19 [prochainement mises à jour]). L’indication et le moment optimal de la vaccination de rappel après la primovaccination à trois doses ne sont pas encore définis
Liste des personnes qui présentent une immunodéficience sévère
Ce Vaccin Comirnaty® est basé sur l’ARN messager ( ARNm) : un mRNA code pour la protéine Spike modifiée. Ce vaccin a été admis en Suisse par Swissmedic. Notice Swissmedic du vaccin Comirnaty.
Ce vaccin nécessite une préparation et est stable 6 heures dans un réfrigérateur. 2 doses sont requises, à 21 jours d’intervalle. Efficacité 95% Conservation : le vaccin doit être stocké à – 80°
Principes actifs
Vaccin à ARNm contre la COVID-19 (ARN messager [ARNm] simple brin à coiffe en 5’, Produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes, codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2.
Le produit contient de l’ARNm non réplicable modifié par des nucléosides.
Excipients
Elle est en cours de détermination.
Le flacon multidose est conservé à l’état congelé et doit être décongelé avant d’être dilué. Les flacons congelés doivent être transférés dans un environnement compris entre 2 °C et 8 °C pour être décongelés; la décongélation d’un emballage de 195 flacons peut prendre 3 heures. Les flacons congelés peuvent aussi être décongelés pendant 30 minutes à des températures allant jusqu’à 30 °C pour une utilisation immédiate. Laisser le flacon décongelé revenir à température ambiante et le retourner doucement 10 fois avant la dilution. Ne pas secouer. Avant la dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine avec 1.8 ml de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0.9%), en utilisant une aiguille de calibre 21 gauge ou plus étroite Égaliser la pression du flacon avant de retirer l’aiguille du flacon en aspirant 1.8 ml d’air dans la seringue de diluant vide. Retourner délicatement la dispersion diluée 10 fois. Ne pas secouer. Le vaccin dilué doit se présenter sous la forme d’une dispersion de couleur blanc cassé, sans particules visibles. Éliminer le vaccin dilué si des particules ou une décoloration sont présentes. Après dilution, il convient d’inscrire les nouvelles date et heure de péremption sur les flacons. Ne pas congeler ni secouer la dispersion diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la dispersion diluée arriver à température ambiante avant de l’utiliser. Après dilution, le flacon contient 2.25 ml correspondant à 6 doses de 0.3 ml.
Prélever la dose requise de 0.3 ml de vaccin dilué en utilisant une seringue et/ou une aiguille stérile à volume mort faible. Utiliser une aiguille stérile et une seringue distinctes pour chaque personne. Il n’est pas nécessaire de changer d’aiguille entre le prélèvement du vaccin dans le flacon et son injection au bénéficiaire, sauf si l’aiguille a été endommagée ou contaminée. Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 6 heures suivant la dilution.
Un flacon (0.45 ml) contient 6 doses de 0.3 ml après dilution. 1 dose (0.3 ml) contient 30 microgrammes de vaccin à ARNm contre la COVID-19 (encapsulé dans des nanoparticules lipidiques)
Comirnaty® doit être administré par voie intramusculaire, de préférence à l’aide de seringues et/ou d’aiguilles à volume mort faible.( sinon il peut s’avérer impossible d’extraire 6 doses )d’un seul flacon. Un faible volume mort assure une perte minimale de médicament ainsi qu’une précision maximale de la dose injectée pour tout injectable de faible volume. Exemple de volume mort de 0,026 ml. Injecter le vaccin en intra musculaire suppose de tendre la peau entre le pouce et l’index au lieu de l’injection ( et non de faire un pli cutané et injecter ensuite dans ce pli car l’ARN du vaccin ainsi administré en sous-cutané serait détruit par les adipocytes).
Chaque dose de vaccin DOIT contenir 0.3 ml de vaccin. Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas de fournir une autre dose complète de 0.3 ml, il faut jeter le reste du flacon, il ne faut pas mélanger des flacons différents.
Le site d’injection privilégié pour le vaccin Cominarty® est le muscle deltoïde du bras. Ne pas injecter le vaccin par voie intravasculaire, sous-cutanée ou intradermique.
Comirnaty est indiqué pour l’immunisation active afin de prévenir la COVID-19 provoquée par le virus SARSCoV-2, chez les personnes âgées de 12 ans et plus.
Swissmedic a admis le vaccin de Pfizer Comirnaty dès l’âge de 12 ans en juin 2021.
Précautions, mise en garde :
Effets indésirables très fréquents ou fréquents :
Effets indésirables occasionnels:
Swissmedic a approuvé le vaccin Moderna le 12 janvier 2021 pour les adultes puis en août 2021 Swissmedic a approuvé ce même vaccin Moderna = Spikevax dès 12 ans
Notice du vaccin de Moderna.
Le laboratoire américain Moderna est partenaire avec le chimiste balois Lonza. Moderna a conclu un accord de sous-traitance avec Lonza, qui va produire depuis Viège 400 millions de doses sur les 500 millions prévues par son partenaire américain en 2021.
Vaccin également basé sur l’ARN messager , l’ARNm, un type de molécule messagère qui renferme le plan de fabrication des protéines. Elle transmet aux cellules de notre organisme l’information nécessaire à la fabrication d’une protéine virale. Le système immunitaire identifie alors cette dernière comme un antigène, puis réagit en fabriquant des anticorps. Cette réponse immunitaire permet au corps de se préparer à combattre le virus. Le vaccin Moderna convient aux personnes de 12 ans et plus, il est efficace à 95%.
2 doses de vaccin Moderna = Spikevax sont requises, administrées à 4 semaines d’intervalle (OFSP considère que ce délai peut être porté à 6 semaines). Le vaccin peut être injecté sans dilution.
Durée de protection du vaccin : les anticorps neutralisants sont encore présents 3 mois après la 2ème injection
Efficacité 94%
Conservation : le vaccin doit être entreposé à -20 degrés et peut être conservé entre 2 et 8 degrés pendant un mois avant l’injection, donc utilisation plus facile que le vaccin Pfizer
La Suisse a admis ce vaccin COVID-19 Vaccine Janssen le 22 mars 2021, commercialisé par Janssen-Cilag AG. Néanmoins à ce jour il n’y a aucun accord de livraison ce vaccin n’est donc pas disponible en Suisse.
Ce vaccin ne nécessite qu’une seule administration, il est autorisé pour les personnes de 18 ans et plus. Son efficacité moyenne est de 66,9 % dans les groupes d’âge étudiés. Ce vaccin est basé sur un adénovirus humain (virus du rhume humain) qui contient le plan de construction de la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2, qui est le déclencheur de la réponse immunitaire souhaitée contre le virus dans les cellules immunitaires humaines.
Le vaccin peut être stocké sous forme congelée à une température comprise entre -25 °C et -15 °C et transporté congelé ou décongelé à une température comprise entre 2 °C et 8 °C. Une fois sorti du congélateur, le vaccin non ouvert se conserve jusqu’à 3 mois au réfrigérateur.
Ce vaccin est basé sur un vecteur viral (adénovirus chimpanzé), il n’a pas encore été admis par Swissmedic, les données soumises sont jugées insuffisantes. On utilise les vecteurs pour transporter dans une cellule le matériel génétique d’un autre virus contre lequel on crée ainsi un vaccin.
On utilise un un vecteur dérivé d’un adénovirus de chimpanzé et non dérivé d’un adénovirus humain : ainsi aucun être humain n’y est séropositif, au contraire des vecteurs dérivés d’adénovirus humain. Ce vecteur ChAdOx1 nCoV-19 exprime la protéine Spike. C’est le gène qui code pour cette protéine S qui forme la pointe du coronavirus qui est intégré dans le vecteur adénoviral. L’élément intégré est sans danger pour l’organisme humain mais il fait réagir son système immunitaire et produire des anticorps qui protègent de l’infection
Le vecteur est un virus dépourvu de gène de reproduction, il ne présente donc aucun danger d’infection pour l’organisme. 2 doses seront requises Efficacité: entre 62 et 90% (préliminaire) Ce vaccin sera disponible en Suisse plus tardivement que les 2 autres vaccins.
Les vaccins à ARN (Pfizer, Moderna) ou adénovirus (AstraZeneca et Johnson & Johnson) n’ont pas besoin d’adjuvants.
Par contre des adjuvants sont nécessaires pour améliorer l’efficacité des vaccins classiques (vaccins inactivés ou vaccins à protéine recombinante), afin de stimuler davantage la réponse immunitaire. Les fragments de l’agent pathogène ne contiennent souvent pas les signaux de danger nécessaires pour stimuler une forte réponse du système immunitaire, c’est pourquoi il faut ajouter des signaux de danger de synthèse, des adjuvants.
Parmi les 13 vaccins en cours de phase III, environ la moitié recourt à un adjuvant tel que les sels d’aluminium, l’inuline ou le squalène.
Ce vaccin de la firme allemande CUREVAC mise également sur la technologie ARN messager. En février 2021, ce vaccin est en 3ème phase de test. Les doses devraient être livrées au 2ème trimestre 2021 si Swissmedic donne son aval. 2 doses par personne seront également nécessaires.
Novavax est un vaccin à base de protéines, qui pourra être livré au 2ème trimestre 2021. Ce vaccin Novavax contient certaines protéines « Spike » du virus COVID-19. Le système immiunitaire reconnaît ces protéines et produit des anticorps. En février 2021, ce vaccin est en 3ème phase de test.
2 doses par personne seront également nécessaires.
Les coûts d’une vaccination contre le COVID-19 sont couverts par l’assurance obligatoire des soins.
La vaccination est donc gratuite pour la population.
A noter que la vaccination est également gratuite pour les personnes qui exercent un activité professionnelle en Suisse en tant que travailleurs frontaliers et qui, dans le cadre de leur activité, sont exposés à des micro-organismes ( notamment les soignants).
Consulter les plateformes cantonales pour connaître les informations pratiques dans les différents cantons, en effet la vaccination incombe aux cantons.
Puis prendre un rendez-vous.
Accès à la plateforme de vaccination
Hotline vaccination COVID-19 à Genève : 0800 909 400
Pour se faire vacciner contre la COVID-19 sur le canton de Genève; il faudra fournir une attestation prouvant que l’ accès est prioritaire pour la vaccination contre la COVID-19, attestation fournie par le médecin traitant : attestation de priorité pour la vaccination contre la COVID-19.
Informations à destination des médecins du Canton de Genève : dès le mois d’avril 2021les médecins pourront vacciner en cabinet. Ce sont les personnes de plus de 75 ans qui ont été vaccinées en premier mais dès le 18 janvier les personnes vulnérables pourront se faire vacciner.
Une sérologie avant la vaccination n’est pas recommandée, n’est pas utile. Si elle a été réalisée, il ne faut pas tenir compte de son résultat pour vacciner ou non.
Une personne qui a contracté le Covid :
Le jour du rendez-vous pour la vaccination, se munir de sa carte d’identité, sa carte d’assuré et son carnet de vaccination.
Le jour de la vaccination, un deuxième rendez-vous dans le même centre est fixé au bout de 28 jours afin de réaliser la 2ème dose de vaccin.
Affiche à télécharger, diffusée par l’AMG, Association des médecins de Genève.
Affiche OFSP que peut créer toute personne vaccinée pour afficher qu’elle s’est fait vaccinée et engagée dans la lutte contre la pandémie.
COVAX est un programme international qui donne accès à la Suisse à des doses pour couvrir la vaccination jusqu’à 20% de la population.
Le vaccin est composé de virus inactivé et nécessite l’administration de 2 doses à 2 à 4 semaines d’intervalle.
Il s’agit d’un vaccin à vecteur viral qui utilise 2 adénovirus transformés.
La moitié de la population suisse a reçu au moins une dose, environ 47% de la population est complètement vaccinée. L’objectif c’est de vacciner 60 voire 70% de la population pour freiner drastiquement la circulation du virus et sortir enfin de cette pandémie Covid…
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