9 700 cas de piqures de tiques sont enregistrées chaque année par la Suva en Suisse, où les tiques peuvent transmettre des agents pathogènes : soit un virus, le virus de la méningo-encéphalite verno-estivale ( MEVE) qui provoque une encéphalite à tiques, soit une bactérie, la bactérie Borrelia burgdorferi qui peut conduire à une borréliose de Lyme (maladie de Lyme, borréliose). Ces pathologies affectent de plus en plus la population : on estime entre 6 000 et 12 000 le nombre annuel de cas de borrélioses et entre 100 et 250 celui de MEVE, méningo-encéphalite verno-estivale.
Les tiques se trouvent rarement dans les forêts de conifères, ainsi que dans les jardins s’ils sont à la fois bien entretenus et situés à distance des forêts.
Les tiques vivent sur les plantes basses (à 1,5 m du sol au maximum) : elles attendent de se faire emporter par un hôte qui passe à proximité.
Pour se développer, les tiques ont besoin d’aspirer du sang une fois à chaque stade – larve ( pendant 2 à 3 jours) , nymphe ou adulte ( 7 à 11 jours chez les femelles adultes).
En période de froid, les tiques hibernent, elles redeviennent actives à partir de mars avril et jusqu’en octobre.
En Suisse les tiques peuvent transmettre le virus de la méningite verno-estivale ou la bactérie à l’origine de la borréliose de Lyme.
La bactérie Borrelia burgdorferi peut conduire à une borréliose , également appelée maladie de Lyme. Elle est plus fréquente que l’encéphalite à tiques. Elle provoque des inflammations cutanées, articulaires, cardiaques et/ou neurologiques.
6 000 à 12 000 cas de borrélioses sont déclarés chaque année en Suisse.
La borréliose réagit aux antibiotiques et peut être totalement éliminée si elle est diagnostiquée à temps.
En Suisse, 100 à 250 cas d’encéphalite à tiques sont déclarés chaque année. Environ 80 % de ces patients doivent être hospitalisés.
La méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) également appelée encéphalite à tiques, évolue en deux phases :
La FSME est fatale chez 1 % des patients présentant des signes neurologiques. Cette maladie est bénigne chez les enfants (elle ne laisse pas de séquelles)..
On ne dispose pas de traitement particulier pour cette maladie, mais un vaccin est disponible.
Cette carte présente les zones à risque d’encéphalites à tiques
Cette maladie vient de faire son apparition en Suisse, l‘information a été reprise par la presse, mais à ce jour seuls quelques cas isolés ont été répertoriés : il persiste beaucoup d’inconnu mais la neoherlichiose se manifeste par une fièvre récurrente, des douleurs musculaires et articulaires.
Les premiers cas d’ehrlichiose dans le monde ont été publiés il y a une dizaine d’années et des cas ont été récemment identifiés en Suisse.
En effet la piqure de tique répond bien à la définition d’un accident, puisque selon l’article 4 de la LPGA, est réputé accident toute atteinte dommageable, soudaine et involontaire, portée au corps humain par une cause extérieure extraordinaire qui compromet la santé physique, mentale ou psychique ou qui entraîne la mort.
Il est important d’examiner sa peau au retour d’une sortie en forêt, que ce soit dans le cadre du travail ou pour les loisirs, à la recherche d’une tique ( creux du genou, aine, aisselle). Il est conseillé de porter des vêtements bien fermés, de couleur clair afin de mieux repérer les tiques avant qu’elles ne piquent. Les personnes qui travaillent dans des zones exposées doivent être vaccinées contre l’encéphalite à tiques. Des répulsifs en spray peuvent être utilisés sur la peau et les vêtements.
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2014 ATOUSANTE par edenweb
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