On mesure l’exposition des travailleurs à certains produits chimiques en réalisant un monitoring biologique ( biological monitoring) : il consiste à mettre en évidence soit le produit lui même ou un de ses métabolites dans l’organisme, soit la modification d’un indicateur biologique (qui traduit la réaction de l’organisme envers ce produit). Cette méthode concerne seulement un nombre limité de substances. Les résultats du monitoring biologique sont interprétés en se basant sur les valeurs biologiques tolérables,VBT. Les VBT sont publiées par la Suva.
La Valeur biologique tolérable, VBT décrit sur le plan de la toxicologie professionnelle la concentration d’une substance, de ses métabolites ou d’un paramètre indicateur d’effet dans un liquide biologique correspondant, pour laquelle la santé d’un travailleur n’est, dans la vaste majorité des cas, pas mis en danger, même lors d’exposition répétée ou à long terme.
Le monitoring biologique est également indiqué dans de nombreux cas en présence de substances cancérogènes.
Toutes les précisions concernant cette liste de substances et leur VBT figurent dans le document de la Suva : Valeurs limite d’exposition au poste de travail 2015-Suva-
Une Valeur biologique tolérable est disponible pour ces substances
Ces 2 types de monitoring ne s’opposent pas mais sont complémentaires.
Ne pas dépasser les VBT au poste de travail ne dispense pas du monitoring ambiant.
Le monitoring ambiant permet de connaître la concentration d’une substance dans l’atmosphère de travail.
L’avantage du monitoring biologique c’est qu’il tient compte de toutes les voies d’entrées de la substance dans l’organisme : porte d’entrée cutanée, digestive, respiratoire.
Un travailleur qui réalise des efforts physiques importants, du fait de l’augmentation du débit ventilatoire va absorber davantage de substance par voie pulmonaire que s’il ne réalisait pas d’effort physique. De même, à l’occasion d’un monitoring biologique, l’efficacité du port des équipements de protection individuelle est également testé : un travailleur qui ne porte pas ses gants de protection régulièrement absorbera davantage de substance si elle pénètre par la peau.
L’entreprise reçoit à intervalles réguliers la liste des travailleurs chez lesquels un examen doit avoir lieu. Le nombre nécessaire de flacons est envoyé à l’entreprise directement par le laboratoire chargé des analyses. Les échantillons (urine, sang) doivent être recueillis le mercredi ou le jeudi en fin de travail. Seuls les paramètres biologiques qui servent à la mesure des expositions professionnelles sont mesurés.
En fonction des résultats, le médecin du travail de la Suva demande que l’on procède à une nouvelle analyse, un examen médical ou certaines mesures de prévention au poste de travail. Les résultats sont consignés au sein de la division Médecine du travail et soumis à la protection des données.
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2014 ATOUSANTE par edenweb
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